Une formation en statistiques
Avant d’être artisan, il fallait apprendre : c’est dans cette belle région bretonne que mon parcours universitaire commencé dans l’informatique s’oriente vers les statistiques. En 2006 je décoche mon Master « Informatique et statistiques » à l’université de Bretagne-Sud : à cette époque on ne parlait pas encore de data science, mais tous les fondamentaux du métier étaient là.
Plus tard en 2017, j’aurai l’occasion de compléter ce diplôme universitaire par un certificat data sciences du groupe ENSAE, découvrant à cette occasion tout ce que la data avait évolué en dix ans. Ouf, je pouvais enfin revendiquer le prestigieux titre de data Scientist (métier le plus sexy du XXème siècle il parait !), bien que mon parcours en vérité allait plutôt se spécialiser dans la data analyse.
15 ans d’expérience comme analyste de données
Les études terminées, c’est par une série de petites expatriations au Canada (Statistique Canada) puis en Espagne (AXA Seguos) que je commence à travailler sur les données. Mais c’est à Paris chez Ipsos que débute ma première « grande » expérience comme chargé d’études statistiques (c’est ce qu’on disait avant de parler de data analyst). Qui dit Ipsos dit enquêtes bien sûr : six années à traiter les données d’enquêtes, gérer des bases de données, mener des études transversales, avec parfois même un brin de modélisation. Le tout principalement avec Excel, dans une ambiance de petite PME artisanale.
Comme beaucoup de parisiens, après Paris direction la « Province » : deuxième grande étape de ma carrière professionnelle avec huit années passées chez Cofinoga à Bordeaux, bientôt racheté par le groupe BNP et sa filiale Cetelem. Changement radical d’ambiance : terminé les bases de données Excel et les rechercheV, place aux datawarehouse et aux programmes SAS. Une approche plus industrielle du métier, et plus spécialisée et moins diversifiée aussi. Les dernières passées à la BNP voient l’émergence de la data science et de la dataviz, avec une activité plus centrée sur l’analyse métier que la technique ; je fais la connaissance de R et Tableau, mes deux logiciels « coup de cœur » que j’utilise aujourd’hui.
A mon compte comme formateur et analyste
En parallèle de mes activités à Ipsos puis à la BNP, je menais déjà une mini-activité d’indépendant : une expérience nommée Gamestatistics, qui se voulait un croisement entre mon expérience sur les données et ma passion d’alors pour les jeux vidéo… une expérience manquée sur sa finalité, mais riche en enseignements et pour la suite de mon parcours.
En 2020 le covid et ses confinements frappe la France… et c’est précisément à ce moment-là que je tente une expérience en indépendant ! Après un an d’essai concluant, je quitte officiellement la BNP en 2022. Toujours dans l’analyse de données mais désormais indépendant, mon activité est partagée entre les formations professionnelles, l’enseignement et la prestation de services en études et analyses statistiques.
« Datag » (Data / Antoine Girard) naît officiellement en 2023 : en soi une simple officialisation de ma nouvelle activité d’analyste de données indépendant.
Mon CV
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